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SEPULTURA Dante XXI [ 2006 ] |
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- Durée : 39.05 - Style : Thrash | |
Informations : | |
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ORIGINALITE TECHNIQUE PRODUCTION EMOTION |
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Chronique : 05 mars 2006 - Chroniqueur : Seb | |
Pour beaucoup, parler de Sepultura sans Max Cavalera c’est un peu comme un gâteau sans cerise, c’est moins bon. Pour résumer quelque peu la carrière de Sepultura : le groupe s’est formé en 1984 au Brésil, puis a connu le sommet de sa gloire avec la sortie du génialissime Roots en 1996, présentant un savant mélange de plans mélodiques et de plan tribaux propre au groupe. Pourtant malgré cela, Max Cavalera quitta le groupe cette même année en plein milieu de la tournée suite à des tensions de plus en plus grandes entre ses trois compères et leur manager (la femme de Max). Le départ du leader charismatique aurait pu être fatal au groupe, mais Andreas (guitare), Igor (batterie) et Paolo (basse) ne voyaient pas les choses de cette façon et ont commencé à auditionner pour trouver un remplaçant. Il fut trouvé en la personne de Derrick Green (issu du hardcore). Voilà pour la petite histoire, venons en au meilleur, ce nouvel album. Lors de l’écoute de leur précédent album Roorback, il y avait encore comme une sensation de recherche entre le chanteur et les musiciens, mais force est de constater que le groupe a évolué depuis, ce nouveau line-up gagnant de plus en plus en maturité. Ca commence à devenir intéressant. On retrouve dans cet album tous les ingrédients propres au groupe. Il y a déjà les mélanges de métal/tribal tout au long de l’album, mais surtout mis en avant dans les quatre intros et Still Flame. Il faut ajouter à ça des passages très Meshuggah-like dans Dark Woof Of Error ou False et la présence de passages calmes en plein milieu d’un morceau qui envoie pas mal comme le passage instrumental et un instrument à cordes frottées (violon ?) dans Ostia. Bref le mélange est très sympa, et l’agencement du cd est très bien travaillé, les intros permettent (en plus d’introduire le morceau suivant naturellement) de se détendre un peu et d’apprécier pleinement les autres titres. Au niveau de la voix, on constate que Derrick est de plus en plus à l’aise et ça se ressent, plus de feeling entre instrumental et mise en place de la voix, allant jusqu’à un chant plutôt clean dans Crown and Miter. Trois ans après leur dernier album Roorback, les Brésiliens de Sepultura sont donc de retour avec ce nouvel opus. Ceux qui pensaient que le groupe était mort ou avait beaucoup perdu suite au départ de Max Cavalera, prêtez une oreille très intentionnée sur cet album, il risquerait de vous plaire ! | |
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