CHRONIQUES D'ALBUMS




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SEPULTURA
Machine Messiah [ 2017 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 46.05 - Style : Thrash
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : http://www.nuclearblast.de/fr
Contact groupe : http://sepultura.com.br https://open.spotify.com/artist/6jw8wlioewadz231zy7cf4
 


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ORIGINALITE
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TECHNIQUE
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PRODUCTION
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EMOTION
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Chronique : 19 janvier 2017 - Chroniqueur : Chart
 

Cela n'aura échappé à personne, SEPULTURA est de retour avec son quatorzième album studio. Celui-ci fait suite à « The Mediator Between Head and Hands Must Be the Heart » paru en 2013. Si celui-ci avait tendance à se rapprocher de « Roots », il n'en est rien cette fois. On retrouve un SEPULTURA en pleine évolution, ce qui passe certaines innovations et quelques inspirations lointaines qui reviennent faire surface.

Cet album bénéficie cette fois d'une excellente production. Par le passé, cela n'a pas toujours été le cas mais il semblerait que cette fois le groupe ait misé sur une production plus conséquente et cela se ressent énormément sur ce disque. Le résultat est tout à fait à la hauteur de ce que nous aimons voir ressortir d'un album. Le travail des deux guitares est tout à fait intéressant. Nous regrettons encore un peu le temps où en concert le groupe avait aussi droit à deux guitares, particulièrement sur les solos. Mais bon, SEPULTURA a depuis longtemps fait un choix alors nous ne reviendrons pas dessus une nouvelle fois. A cela j'ajoute que certes Max CAVALERA a été d'une importance capitale et majeure pour ce groupe mais aujourd'hui, ça y est. Derrick GREEN aura passé plus de temps dans SEPULTURA que son prédécesseur et aura signé plus d'albums que Max CAVALERA au sein du combo.

Une fois que vous aurez ôté cet album de sa pochette étrange vous découvrirez une très bonne série de morceaux. Je reviens sur le visuel car si on devait juger la musique par la pochette d'un disque, ma note aurait été très basse. Cette version colorée d'une sorte de « Arise » n'est certainement pas la pochette de l'année. Ce choix étrange aurait pu me rebuter si je n'avais franchi le pas, comme quoi, le visuel a son importance. Cela dit, l'intérêt de cet album réside réellement dans ses titres et cela commence par « Machine Messiah ». Cette entrée en matière est clairement surprenante. Nous sommes bien entendu accoutumés aux arpèges avec ce groupe mais cette entrée en matière pourrait en dérouter plus d'un. Nous sommes plus proches de la ballade ou d'un morceau de doom que du thrash que le groupe nous a habitué à écouter. Peu importe, car même si c'est déroutant, ce morceau est une réussite. Sa lourdeur et son ambiance sont à la hauteur. Et puis le reste de l'album est bien différent. En effet « I Am The Enemy » remet les pendules à l'heure avec un morceau beaucoup plus énergique venu tout droit du thrash et du hardcore comme l'affectionne particulièrement le groupe. C'est sans surprise, simple et efficace. « Phantom Self » lui fait suite avec des influences nouvelles pour le groupe. On retrouve certes quelques rythmes brésiliens en introduction mais il est plus rare de trouver des instruments orientaux chez ce groupe. On croirait presque entendre ORPHANED LAND dans les arrangements. Là aussi l'efficacité est au rendez-vous. L'énergie qui se dégage de ce titre est réellement puissante. Rien à redire. Voici une très belle pièce, assez surprenante mais sincèrement intéressante. On continue avec « Alethea » qui là encore remet au goût du jour les rythmes basés sur les percussions. C'est un point essentiel chez ce groupe qui même depuis le départ de Igor CAVALERA à la batterie continue d'être une composante primordiale du groupe. Le recrutement de Eloy CASAGRANDE au poste a de toute manière été un choix judicieux. On poursuit avec l'instrumentale « Iceberg Dances ». Le groupe frôle le progressif avec ce titre aux riffs multiples. C'est là qu'on se rend compte de l'étendue du talent de Andreas KISSER aussi bon en solo qu'en machine à produire des riffs parfois complexes mais toujours d'une grande efficacité. On ne rate surtout pas le passage acoustique du milieu durant lequel les percussions prennent une ampleur toujours aussi réjouissante. On revient avec « Sworn Oath » aux influences orientales toujours sur fond de gros riffs bien gras. Plus l'écoute de cet album avance et plus je me dis que SEPULTURA a vraiment fait du bon boulot. Pour le moment, il n'y a quasiment rien à en jeter et chaque titre est franchement percutant. On ne joue pas la carte de la conventionnalité ou de la facilité avec des titres comme « Resistant Parasites » ou « Silent Violence » même si on retrouve des ingrédients inhérents au groupe qui bien entendu ne peut pas se dégager totalement de ses racines. Cela se ressent bien évidemment sur le morceau très thrash « Vandals Nest », très court, rapide et d'une grande efficacité à la limite de taquiner SLAYER sur son terrain. On termine ce disque avec « Cyber God » qui là encore n'a rien de bien conventionnel mais tout du grand titre. La lourdeur est écrasante et le chant de Derrick GREEN d'une grande puissance.

Ce nouvel album de SEPULTURA ne contient certes pas de hits interplanétaires comme l'ont pu l'être « Refuse/Resist » ou « Roots Bloody Roots » mais cela importe peu finalement. Le résultat est plus que satisfaisant car c'est l'ensemble de l'album avec sa cohérence qui s'impose comme une pièce essentielle dans la discographie du groupe. Dommage encore une fois que la pochette n'ait pas été un peu plus à la hauteur de la musique...








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