Les Lyonnais de F.O.AD (fuck off and die pour les intimes) sortent enfin un premier album après des années d’errance sur les scènes locales, frenchies où même plus loin (remember Cuba !). Nous avons donc à faire à un groupe motivé qui joue à l’énergie avec passion et une volontée sans faille d’en découdre avec leur brutal/death/grind/et plus si affinité. Alors, cette première véritable galette de 40 minutes nous offre tout leur savoir faire acquit au fil du temps. Cette galette intitulée « The Bringer of Death » devrait donc vous péter à la figure, du moins nous l’espérons.

Alors, écoute immédiate après avoir capitonné votre salon, on ne sait jamais…
Au menu, beaucoup de choses piochées ici ou là dans la panoplie du métal dit « extrême ». Ici on ne fait pas dans la dentelle vous l’aurez comprit, mais on le fait avec un certain savoir faire, une certaine technicité aussi. Dès le départ vous aurez droit à du deathcore (modernité oblige) avec « Colossus Down » et puis viendra l’heure du grindcore avec « S[M]D ». Bien ssûr il ne faudra pas oublier le thrash avec « Deadman’s Walk », un peu de death cannibale (corpse !) avec «Room 8 », du war métal (Bolt thrower es-tu là ?) avec « Seven Hundred Of Us Were Missing », une louche de death old-school avec « (We Are) The dead Alive » et puis un titre caché (piste 12) nous offrira un délire latino ?!
Après cette écoute « musclée », que doit- on en penser. Et bien tous les ingrédients d’un bon brutal death/grind/hardcore/ce que vous voulez, sont bien mixés pour vous faire passer un bon moment vous les métalleux invétérés qui aiment le brutal pur jus. Chanteur bien dans ses « growls » et ses « grunts », guitaristes aux riffs incisifs, duo basse-batterie inventif et précis, production au taquet, que demander de plus ? Si, justement, il manque une certaine touche, la touche F.O.A.D qui n’apparait pas encore en filigrane, mais cela ne saurait tarder !

Peut- mieux faire donc, malgré les efforts de varier les plaisirs dans chaque titre, les samples d’intro y contribuant largement. Alors, verdict, ne boudez pas votre plaisir en vous procurant cet opus métallique en diable qui confirme la bonne santé du métal extrême frenchie. Et puis, ne ratez pas ce groupe en live, conseil d’ami.