CHRONIQUES D'ALBUMS




pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


THE BROWNING
Geist [ 2018 ]
Pavillon 666 - metal rock webzine CD Album - Durée : 44.08 - Style : Metal Electronic
Informations :
Interview : pavillon 666
Contact label : https://www.spinefarmrecords.com
Contact groupe : http://www.thebrowningofficial.com https://soundcloud.com/the-browning
 


 Pavillon 666 - metal rock webzine
ORIGINALITE
Pavillon 666 - metal rock webzine

TECHNIQUE
Pavillon 666 - metal rock webzine

PRODUCTION
Pavillon 666 - metal rock webzine

EMOTION
Pavillon 666 - metal rock webzine
 
Chronique : 26 septembre 2018 - Chroniqueur : Chart
 

En parcourant la fiche Wikipedia de THE BROWNING, j'ai souri à l'idée que l'on pouvait qualifier un groupe d'Electronicore. J'ai aussi découvert le Nintendocore et je me suis demandé s'il fallait reverser des droits à chaque fois qu'on utilisait ce terme. Bon, tout ça pour dire qu'on trouvera toujours des termes pour définir des styles musicaux même si la base est souvent la même, du rock, du metal, du hardcore et dans le cas de THE BROWING de l'électronique. Avec 13 années d'existence, ce groupe américain allie la puissance du metalcore à celui de la techno. THE BROWNING sort aujourd'hui son quatrième album, « Geist » chez SPINEFARM Records.

Avec l'ambition de mêler électronique et metal, le quatuor se devait d'avoir une production irréprochable pour mener à bien son propos. Le son se doit d'être impeccable et puissant. On ne mélange pas des styles aussi importants pour faire dans la demi mesure. Cela va de soi à l'écoute de cet album d'une puissance extraordinaire. Tout est équilibré et précis pour un résultat décapant.

THE BROWNING revient avec pas moins de 12 titres. On sent néanmoins qu'avec le temps le groupe a fait pencher la balance un peu plus du côté du metal. Cela se ressent avec le premier morceau « Sick Minds ». L'entrée en matière est certes marquée par la présence de nombreux sons électroniques mais ils sont là pour servir un ensemble clairement metal. C'est lourd et très bien arrangé. Il ne s'agit pas d'une structure classique couplet/refrain mais plutôt d'un morceau évolutif avec pas mal de breaks. C'est fluide et bien pensé. On enchaîne sur « Beyond Stone » qui encore une fois fait preuve d'une certaine complexité dans sa structure. Les rythmiques lourdes sont pour le moins intéressantes avec quelques syncopes. On relève aussi un chant féminin qui vient apporter une touche intéressante à ce titre pour le moins costaud. Mais de toute manière cet album est clairement costaud de bout en bout. Même un titre tel que « Final Breath », même si on l'imagine dans une version plus pop, voir acoustique à cause de sa mélodie est joué et arrangé de manière à faire sauter les cervicales de l'auditeur headbangant avec ses écouteurs. « Everlost » lui fait suite de manière très naturelle, un peu comme la deuxième partie d'un seul et même morceau. Mais, et c'est là tout l'intérêt, on laisse un peu plus de côté la lourdeur pour revenir à plus de syncopes et de riffs rapides. L'électronique apporte beaucoup à ce morceau notamment sur l'ambiance. C'est un complément réellement intéressant pour ce groupe qui repousse un peu plus loin le travail qu'avait pu faire en son temps un groupe comme FEAR FACTORY. On continue sur cette belle lancée avec « Optophobia » qui vient carrément flirter avec un esprit grind sur l'introduction. Mais dans l'ensemble, THE BROWNING préfère sur cet album les ambiances plus posées comme l'illustre un morceau tel que « Awaken The Omega ». « Hellblade » fait partie des titres qui renouent avec l'esprit nettement plus metal du groupe. Il y a tout de même quelque chose d'assez remarquable avec les groupes qui dépassent un certain seuil de notoriété. Il y a une certaine tendance avec le temps à calmer le propos et sa folie. Et ce titre renoue bien avec la fureur du groupe dans toute sa splendeur. On peut aussi compter sur la dynamique de « Carnage » et ses parties clairement techno. On a même droit à un peu de rap sur ce titre. On continue sur la lancée avec « Geist », « Noctis » et « Amnesia » avant de conclure d'une manière assez tranquille avec « Skybreaker ». Il s'agit là d'une belle conclusion avec de belles orchestrations et un chant féminin tout en douceur.

Certes le groupe sait être puissant quand il le faut mais il y a une partie de ce disque beaucoup plus mélodieuse qu'à l'accoutumée. C'est agréable certes et très bien fait mais j'aurais tendance à regretter quelques peu la folie des premiers albums. Malgré tout, loin de moi l’idée de renier les qualités d'un tel disque !








AUTRES CHRONIQUES DU GROUPE
THE BROWNING - Burn This World THE BROWNING - Isolation


 
pavillon 666 webzine metal rock TOUTES LES CHRONIQUES pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUÉ pavillon 666 webzine metal rock ÊTRE CHRONIQUEUR


Aller en haut